Titre : | Le Jours des meutres dans l'histoire d'Hamlet |
Auteurs : | Bernard-Marie Koltès |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : Minuit, 2006 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7073-1967-8 |
Format : | 91 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 842.914 (Littérature dramatique de langue française - depuis 1945) |
Résumé : |
HAMLET. - Esprit, esprit inquiet !
L'heure est morte. Ne te réveille pas. La mer veut m'attirer au-dessus de ses rives, pour que je la regarde là où elle est profonde, et l'écoute rugir au-dessous de moi. Reste en paix, mon âme. Ce lieu est désespoir ; l'étoile, là-bas, à l'ouest du pôle, est venue éclairer cette région du ciel, pour détrôner en toi toute la raison, et te précipiter au fond de la folie. Cris des oiseaux de mer. HAMLET. - Ô mort ! Bruit des vagues ; oiseaux. HAMLET. - Le silence se brise. Les fibres de mon corps durcissent comme des nerfs. Au meurtre ! La pierre des remparts bouge, la froide lumière dévoile. Les crimes, enfouis sous toute la terre, ressurgissent cette nuit sous le regard de l'homme. Vite, plus vite que l'esprit, les sombres actes se montrent. L'âme se déchire, l'âme et les yeux s'arrachent. Cette nuit, Hamlet, tout est joué, jusqu'à la fin. Le bruit de la mer disparaît. Puis, tandis qu'une voix - semblable à celle d'Hamlet, mais usée - se met à parler, dans une lueur, apparaît ceci : Le trône, l'habit, et la couronne du roi ; à droite, comme le tableau d'un fleuve qui coule du fond jusque devant, Gertrude, la main sur le trône, Hamlet appuyé aux genoux de Gertrude, Ophélie appuyée aux genoux d'Hamlet. À gauche, Claudius, de dos, semble remonter le courant. |
Exemplaires (1)
Localisation | Code-barres | Cote | Support | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
AF Delhi | DE304230 | T KOL | Livre | Théâtre | Libre accès Disponible |