Résumé :
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Recluses, exploitées dans les fabriques, les usines, les champs, surexploitées à l’ombre des murs de leurs maisons (travail ménager, travail à domicile, travail au noir, production et élevage des enfants pour l’émigration…), les femmes siciliennes sont encore tenues pour les responsables de « l’immobilisme social et politique » du sud de l’Italie. « Rien n’est plus faux et mystificateur », dit Maria Rosa Cutrufelli, qui s’élève violemment contre les images, les lieux communs, les préjugés et l’exotisme qui tentent de toutes parts d’enfermer les femmes dans le lieu même de leur aliénation la plus profonde. Dans une analyse très concrète des racines sociales, économiques et idéologiques de cet « immobilisme », elle met en évidence la situation réelle que les Siciliennes sont obligées de vivre, et les rapports entre les structures idéologiques et politiques, et la réalité quotidienne.
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