Résumé :
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Ce texte au titre délibérément provocateur est d’abord partiellement paru dans Libération au début de l’année 1991. Sa thèse principale est très liée aux enjeux profonds de la pensée de Jean Baudrillard : « Le drame réel, la guerre réelle, nous n’en avons plus ni le goût ni le besoin. Ce qu’il nous faut, c’est la saveur aphrodisiaque de la multiplication du faux, de l’hallucination de la violence, c’est que nous ayons de toute chose la jouissance hallucinogène, qui est aussi la jouissance, comme dans la drogue, de notre indifférence et de notre irresponsabilité, donc de notre véritable liberté. » Et de conclure : « C’est la forme suprême de la démocratie. »
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