Résumé :
|
Remarqué en 1995 pour son premier roman, La Vie épatante, Pierre d'Ovidio s'en revient vers nous avec un objet littéraire qui relève, cette fois, du genre dit policier. Le récit pourtant ne fait guère appel aux armes à feu - si l'on excepte l'étui réglementaire de la gendarmerie locale... D'ailleurs la région où se passe l'affaire, entre Touraine et Poitou, n'est pas souvent sollicitée par les écrivains amis de la couleur noire. Mais pourquoi la France dite profonde n'aurait-elle pas, elle aussi, ses turpitudes ? Surtout qu'un modeste cadavre peut en cacher un autre, et révéler à l'occasion des vérités qu'il est paraît-il prudent de tenir cachées... Jean Mascarpone, écrivaillon raté et journaleux pas très réussi, a un nom de métèque qui prête à sourire, mais qui doit faire fondre les nanas - en tout cas au moins une: la belle Giulia. Encore ça, il faudrait le mettre au passé, parce que, pour vous dire, sa Giulia l'a quitté. Triste. Mais il en faut plus pour le décourager, le détourner de ses deux marottes : écluser les petits vins du pays - souvent plus grands qu'ils n'en ont l'air - ; et chercher à savoir. Deux penchants à risques. Un enfant du pays, René Descartes, qui a sa statue sur la place, avait déjà prévenu : la raison, ce que nous avons de mieux parait-il, se laisse souvent abuser par de méchantes blagues, et ceux qui tiennent vraiment à savoir, à ne pas se perdre dans la forêt comme les imprudents cavaliers de jadis, ont intérêt à faire gaffe.
|