Résumé :
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Balzac projetait l'ecriture d'une nouvelle: mais La Cousine Bette se deploie au fil de sa plume, grossit et finit par s'imposer comme l'un des drames les plus riches et les plus fournis de La Comedie humaine. Lisbeth Fischer n'est pas seulement la parente pauvre, elle est l'incarnation feminine de la frustration et du sadisme qui, par jalousie, s'emploie a causer la ruine financiere et morale de sa propre famille. Figure redoutable dans laquelle l'auteur telescope les femmes qui l'auraient malmene, elle represente le pendant noir du Cousin Pons. Cette edition critique de Maurice Allem remet a l'honneur "ce roman terrible" avec lequel Balzac n'entendait pas moins que surpasser Eugene Sue.
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