Résumé :
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Dans l'ultime au revoir que j'adresse à Paul Morand, je ne prétends pas arracher son masque et livrer son visage nu. Pendant longtemps il a joué à cache-cache avec lui-même. Voyageur pressé, Morand la Vitesse, formule qui a fait florès, diplomate amer, mondain désabusé : où se trouve l'homme véritable ? Que voulait-il cacher ? Une faille secrète, une faiblesse de caractère que personne ne devait connaître, une blessure de l'âme dont il ignorait lui-même la nature ? Qui le saura ? L'écrivain n'existe que dans la conscience de celui qui le lit. Chacun le voit à sa manière personnelle, selon son désir.
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