Résumé :
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Ce recueil réunit des Poèmes en prose datant de 1915, Quelques poèmes et la prose poétique de La Lucarne ovale de 1916, et des poèmes des Ardoises du toit de 1918 de Pierre Reverdy, cet immense poète qui a mis sa vie dans ses poèmes. Le poète est bien l'homme le plus englué de tous ceux qui peuvent être sur la terre, dans la pâte épaisse de la vie, disait-il. Souffrant de solitude, de crainte de vieillir, ce Narbonnais aspirant au soleil est hanté par le sentiment de rupture de l'être et du monde, « la déception d'être et de l'être ». Il cherche à établir ces rapports. Les images de fuite, de passage abondent et le poème s'arrête sur une attente jamais comblée.
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