Résumé :
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On retrouve dans ces contes l’inégalable verve, le style alerte des fameuses « Lettre de mon moulin ». Beaucoup sont devenus classiques. Dans « La Dernière Classe » et « Le Porte-Drapeau », l’auteur, évoquant des moments particulièrement tragiques de la guerre 1870-1871, cite deux beaux exemples de ferveur patriotique. Non moins célèbres sont « Les Trois Messes basses », où sont décrites avec tant de bonne humeur les tentations du révérend dom Balaguère, et « Les Emotions d’un Perdreau rouge », où les péripéties de l’ouverture de la chasse sont relatées, vues par un jeune perdreau.
Chez Alphonse Daudet, le talent du conteur égale la délicatesse du sentiment et la finesse de l’observation.
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