Résumé :
|
"Qu'y a-t-il de commun entre Milan, Rome et la modeste ville industrieuse de Morez dans la Haut-Jura, ou Nyon sur les rives du lac Léman ? Entre Stendhal, Renan, Léautaud, Delteil et le peintre Malévitch ? Rien ou presque, mais tout est dans ce presque. C'est un va-et-vient entre le passé et le présent, entre les cauchemars d'hier et les rêveries d'aujourd'hui, entre les amours insouciantes et l'ombre oppressante des morts, un va-et-vient dicté par la plus trouble des affections, la mélancolie, qui confond le malheur de vivre et la volupté de se laisser vivre. Mélancolique, un certain Maine de Biran jouissait de se replier sur lui-même, passant son temps à se regarder passer. Mais la mélancolie est sans doute plus vivace que ce dépit fataliste. Montaigne la disait friande et il n'avait pas tort. Ce livre en est une illustration.""En vérité j'ai commencé à vivre et à respirer en Italie, ou plutôt avec l'Italie. Entre elle et moi, ce fut et cela demeure une relation conjugale, une éternelle lune de miel alternée d'éternelles scènes de ménage.... La mort attend son heure. Et son heure vient toujours. Quelqu'un va mourir, quelqu'un meurt et nous nous sentons coupables de rester vivants. Les morts nous en veulent, nous leur en voulons de nous en vouloir."
|