Résumé :
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Lorsque cette traduction fut ralise il y a presque vingt ans, en ces annes inquites o les hippies et les flower people revendiquaient, contre les socits de gaspillage et d'argent, le droit de vivre et d'aimer leur guise, dans la pauvret, voire de chercher Dieu ou quelque substitut de ce qu'on appelle ainsi dans les effets souvent combins de la musique, de la danse, de la chair, de la drogue, Rdh au lotus, l'une des oeuvres juste titre les plus admires de T. S. Banerji (1898-1971), crivain rfractaire lui aussi, et pour cette raison emprisonn par les Anglais, devait combler ceux qui se rclamaient des moeurs hippies, clairer ceux qui se demandaient : "Pourquoi tous ces hippies, tous ces flower people " L'histoire en effet se situe dans une communaut de marginaux, les vaishnaves de ce Bengale dont la presse nous parlait tant l'poque, et que nous connaissons si mal. A part La complainte du sentier d'un autre Banerji (B.B. Banerji), Le testament de Krishnokanto de B.C. Chatterji, Shrikanto et Mahesh de S. Chatterji, qu'a-t-on traduit du bengali, Tagore except Et pourtant, a bouge, l-bas aussi. La posie, la prose, la morale. Contre les moralisateurs bourgeois, les tartuffes de tout poil aussi nombreux qu'ici, T.S. Banerji conte l'histoire d'une femme qu'il admira dans sa jeunesse : morale vishnouite, marque de tantrisme, o l'amour charnel et l'rotisme ne font qu'un avec la vie spirituelle et, comme il convient, n'ont aucun souci des conventions sociales.
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