Résumé :
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Prix Médicis 2011 - catégorie Roman étranger.Meilleur livre 2011 - Magazine Lire.Finaliste au Prix des libraires du Québec 2012 - Catégorie Roman hors Québec.Traduit de l’hébreu par Sylvie Cohen. Ora, séparée depuis peu de son mari, quitte son foyer de Jérusalem et fuit l’annonce inéluctable de la mort de son second fils, Ofer. Sur le point de terminer son service militaire, le jeune homme s’est porté volontaire pour « une opération d’envergure » dans une ville palestinienne où il risque chaque jour sa vie. Or s’il faut une personne pour délivrer un message, il en faut une pour le recevoir ! Tant que les messagers de la mort ne la trouvent pas, son fils sera sauf. Aussi décide-telle, sans aucune logique, pour conjurer le sort, de s’absenter durant ces 28 jours de combat en se coupant de tout moyen de communication. Elle arrache à sa torpeur Avram, son amour de jeunesse, et part avec lui en randonnée à travers le pays pour lui raconter son fils et espérer ainsi le maintenir en vie. Leur périple est l’occasion d’évoquer le passé : à mesure qu’Ora et Avram arpentent le pays à la beauté étonnante, se reconstitue le fil de la mémoire et des secrets qui enserrent les personnages. Le stratagème de la mère réussira-t-il à préserver la vie du fils ? Quoi qu’il lui arrive, le récit le fait renaître avec une vigueur nouvelle. Roman riche et bouleversant sur l’angoisse de la disparition, Une femme fuyant l’annonce retrace l’histoire d’Israël de 1967 à nos jours et se fait l’écho du plus grand drame vécu par David Grossman : La mort de son fils aîné, Uri, tué à la fin de la deuxième guerre du Liban, en 2006.
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