Résumé :
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D'emblée Isabelle Delloye nous avoue ce qui l'a tant fascinée dans ce pays, à l'époque épargnée par les démons de la modernité : la beauté. Le point de vue des femmes est ici privilégié. L'auteur nous conte l'histoire de quelques-unes d'entre elles, en leur donnant directement la parole : et ce sont autant de contes cruels -mais vrais- où s'entend la grande rumeur de la souffrance humaine. La poésie est présente dans ces pages, où l'on écoute les femmes pashtounes clamer leur révolte en improvisant leurs célèbres "landays", ces chants d'amour et de haine qui glorifient l'Amant idéal et ridiculisent en passant le Mari tout-puissant... affublé en rêve des cornes de la honte. Isabelle Deloye ne délivre pas de conclusions, ou si peu. Elle ne prétend ici qu'à donner à voir et à entendre la vie. Et c'est le chant d'un monde meurtri qui monte jusqu'à nous. Un livre qui s'interdit de juger -mais aussi de rien cacher.
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