Titre : | L'ultime secret de Frida K. |
Auteurs : | Gregorio León, Auteur ; Catalina Salazar, Traducteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : Pocket, impr. 2013 |
Collection : | Presses pocket, ISSN 0244-6405, num. 15283 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-266-22608-0 |
Format : | 1 vol. (345 p.) / couv. ill. en coul. / 18 cm |
Langues: | Français |
Langues originales: | Espagnol |
Index. décimale : | 800 (Littérature) |
Catégories : | |
Mots-clés: | thriller ; politique ; roman ; espagnol ; littérature étrangère |
Résumé : |
Un thriller politique situé dans le Mexique de Frida Kahlo, j’allais me régaler c’est certain! À Mexico ont débuté les préparatifs pour la célébration du centenaire de la naissance de l’artiste. Au même moment, des autels sont profanés, la guerre est déclarée à la Santa Muerte. Vierge des oubliés ou Sainte des narcotrafiquants, elle est cette figure emblématique d’un mouvement religieux mexicain - un squelette habillé d’une robe de mariée. Alors que des stripteaseuses sont retrouvées mortes avec cette icône macabre tatouée sur le sein gauche, dans une galerie d’art, un autoportrait de Frida avec un colibri dans la main droite (représentation de l’amour), dédicacé à Trotski, est volé. L’inspecteur Machuca et Daniela, une jeune détective privée, enquêtent…
Le contexte historique mouvementé dans lequel Gregorio León nous plonge est captivant, envoûtant, hypnotique! Du moins, et je reconnais manquer d’objectivité, pour ceux qui affectionnent ce pays autant qu’il me fascine. Le Mexique est donc divisé entre ceux qui défendent El Peje et ceux qui ont voté pour le Parti d’Action Nationale de Gustavo Madero Muñoz (enfin, même si en vérité il n’existe à mon sens qu’une seule division, marquée par une ligne géographique avec les États-Unis…). Néanmoins, l’auteur manie avec brio des allers retours entre le Mexique d’aujourd’hui et celui des années 40 à la Maison Bleue, 7 de la rue Coyoacan où habitaient Frida et Diego avec leurs invités Trotski et Natalia Sedova. Vous devinerez que je tournais les pages avec l’enthousiasme de retrouver le couple d’artistes! Gregorio León en a si bien peint la réalité que pour un instant je me serais cru dans une toile de l’un ou de l’autre à partager des fajitas tout en discutant Révolución… L’autoportrait de Frida dédicacé secrètement à Trotski est donc l’élément clé autour duquel pivote le roman. Il fait l’éveil notamment d’une correspondance entre les amants pour le moins compromettante. Alors que Diego s’était battu pour trouver un asile à Mexico à Trotski et sa femme, l’invité partageait le lit de son hôtesse. Il ne faut pas non plus se méprendre, je ne suis pas à faire l’apologie de Diego qui avait, à l’heure ou Frida se payait du bon temps, couché avec la moitié de Mexico! Trouvant donc refuge à la Maison Bleue, en dépit de leurs différents politiques, les deux hommes se lient d’amitié, du moins pour un temps. Si Rivera avait fait triompher la Révolución avec ses convictions politiques de gauche, le second, héros de la révolution d’Octobre et phare de la pensée marxiste, travaillait à une biographie sur Staline. Quel régal que ce thriller politique! En plus d’y relater les frasques du couple, leur histoire, leur idéologie, leurs déchirures, leurs tromperies et plus encore, Gregorio León n’y va pas de main morte pour illustrer les corruptions, souvent d’actualité, entre l’église, les narcotrafiquants, la police et le milieu de la prostitution. |
Exemplaires (1)
Localisation | Code-barres | Cote | Support | Section | Disponibilité |
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AF Bengale | BE300715 | R LEO | Livre | Romans adulte | Libre accès Disponible |