Résumé :
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Précédé par le single « Benjamin », déjà en playlist sur France Inter et Europe 1 en forte rotation, « Courchevel » est le 3ème album studio de Florent Marchet, après Gargilesse (Barclay, 2004) et Rio Baril (Barclay, 2007). Depuis ces deux albums, et avec son projet Frère animal (Verticales/Gallimard, 2008), Florent Marchet n'a pas quitté la scène. Avec Courchevel, Florent Marchet confirme son goût pour le romanesque et les plongées dans les provinces françaises qui lui sont chères. 11 chansons, 11 cartes postales pop, de vrais instantanés comme autant d'invitations au voyage : des pistes de ski à l'Île de ré, en passant par la plage de Narbonne ou encore Roissy. Ce faisant, il livre une véritable galerie de portraits, personnages, qu'on a tous croisés. Peut-être même s'agit-il. de nous. Ironie imparable, émotion cathartique, Florent Marchet interroge le sens des choses et de l'existence ... Ce petit monde, conté à hauteur d'homme, est évidemment le nôtre. Comme tout artiste, Florent Marchet a ses « guides de haute montagne ». Il y a tout d'abord les compositions issues du cinéma mythique des années 60 et 70 (François de Roubaix, Michel Magne ou encore Michel Colombier). Ces génies musicaux, il aime les confronter à ses influences modernes : Phoenix, The XX, The Arcade Fire, Beck, MGMT ou encore Lily Allen. Ayant à coeur de réaliser une synthèse toute personnelle entre cet héritage musical et une contemporanéité foisonnante, il a donc exploré la fibre organique de ses Clavinet, Rhodes, Prophet 5, Philicorda, vieilles boites à rythmes et autre String Machine. Le résultat : un recueil de pop lumineux. Ici les orgues se mêlent aussi bien au piano de prédilection qu'aux cordes folk et aux programmations singulières, non sans laisser une juste place aux cuivres. Collaborations fidèles : on retrouve notamment les musiciens Bertrand Per-rin et François Poggio ainsi qu'Erik Arnaud et Djef Chauffour pour les prises de son. Collaborations inédites : on entendra résonner les rythmiques surprenantes du malien Mamadou Prince Koné, venu tout spécialement au studio Nodiva pour imprimer sur l'album l'écho de ses calebasses, de même que le son des guitares de Remi Alexandre (Syd Matters) et Seb Martel ou encore la voix de Jane Birkin dans un duo très inattendu. Les mixeurs Alf (Air), Julien Delfaud (Phoenix) et Stéphane Prin (Jean- Louis Murat) ont également apporté une couche de neige sur Courchevel.
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