Résumé :
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"Lorsque Bernard Rapp m'a proposé, il y a deux ans, de faire un film sur Camus pour l'inscrire dans la série "Un siècle d'écrivains", je n'ai pas hésité une seconde. Depuis longtemps, je me demandais comment j'allais m'y prendre pour m'acquitter de la dette que j'avais contractée envers un homme qui fut un aîné protecteur avec de faire de moi un ami, et dont je fus l'admirateur avant qu'il ne devînt un maître. [...] Il n'est pratiquement plus de pays où son œuvre n'ait été traduite, et les jeunes gens de nombreux pays le considèrent non comme un maître à penser mais comme un modèle, dans lequel ils reconnaissent leurs instincts, leurs préoccupations, leurs problèmes. J'ai vécu près de Camus des périodes de bonheur exalté. J'ai vu comment, plus que les autres, il en payait le prix. Et en définitive, je crois bien que, si j'ai tenu à être présent dans ce film, c'est peut-être pour souligner à quel point, chez Camus, la recherche du bonheur est inséparable du tragique." (Joël Calmettes
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